Découvertes Médicales
Jacques Gérard Bérubé,
MD, Laval University, CANADA, 1996
Email: DrGerberMD@yahoo.com
NOT SPECULATION--10 Years of Clinical Practice Behind Every Insight
Jacques Gérard Bérubé,
MD, Laval University, CANADA, 1996
Email: DrGerberMD@yahoo.com
📚 MAGAZINE MENSUEL________*** www.longevity.ovh *** Magazine qui raconte tous les secrets sur la longévité, même ceux, + ou - secret, des milliardaires...
***Ce site est rédigé en français et dédié à la médecine de la longévité, à la psychologie positive et à la gratitude.***
📚 CONDENSÉS TYPIQUES d'enquête
''Chaque mois, nous sélectionnons à l'ACCUEIL certains condensés marquants sur la longévité, la psychologie positive et les figures inspirantes. Ils sont choisis parmi les dizaines de condensés publiés chaque mois.''
A. Bryan Johnson abandonne un médicament anti-âge... parce qu'il l'a fait VIEILLIR !
L'ironie ultime de la quête de longévité
Le milliardaire américain Bryan Johnson, star du documentaire Netflix "Don't Die : l'homme qui voulait être éternel" sorti en janvier 2025, vient de découvrir une faille majeure dans son protocole Blueprint. Après avoir avalé 54 pilules chaque matin et dépensé deux millions de dollars annuellement, Johnson a cessé de prendre un médicament censé le rajeunir... parce qu'il l'aurait en réalité fait vieillir.
Les expériences controversées :
Transfusions sanguines avec son fils de 17 ans (bilan : aucun changement notable)
"Traitements de choc" sur ses organes génitaux pour obtenir les érections d'un jeune de 18 ans
Protocole de 30+ médecins et experts dirigé par Oliver Zolman, 29 ans, spécialiste en médecine régénérative
Malgré ses affirmations d'avoir "rajeuni de cinq ans", ses méthodes restent largement non prouvées scientifiquement et soulèvent de vives critiques éthiques.
B. Sam Altman prédit 130 ans d'espérance de vie grâce à l'IA
L'intelligence artificielle au service de l'immortalité
Dario Amodei, créateur d'Anthropic (la société derrière Claude AI, concurrent d'OpenAI), a déclaré qu'en 2025, l'espérance de vie humaine pourrait dépasser 130 ans grâce à l'intelligence artificielle. Sam Altman, créateur de ChatGPT, affirme qu'en 2038, l'intelligence humaine ne représentera plus que 0,1% de l'intelligence totale sur la planète.
Le pari de Retro Biosciences :
Financée entièrement par Sam Altman depuis 2021
Objectif : allonger l'espérance de vie de 10 ans ou plus
Levée de fonds en cours : 1 milliard de dollars
Tests prévus contre Alzheimer utilisant l'IA d'OpenAI pour transformer des cellules ordinaires en cellules souches
Citation clé : "Jusqu'à présent, aucune perspective technologique sérieuse pour reculer la mort n'existait, mais pour la première fois, nous entrevoyons que 'tuer la mort' pourrait devenir envisageable."
C. Le superyacht "Blue Cruise" axé sur la longévité
Le luxe ultime : vieillir en mer
Tobias Reichmuth, cofondateur de la conférence d'élite sur la longévité en Suisse et ancien hôte de la version suisse de "Shark Tank", a annoncé que son superyacht brise-glace "Blue Cruise", entièrement axé sur la longévité, appareillera dès janvier 2025.
Ce navire ultra-exclusif rejoint une tendance croissante : transformer la quête de longévité en expérience de luxe. La conférence annuelle de Saint-Moritz réunit 130 investisseurs, fondateurs et chercheurs, avec des prix de billets astronomiques pour discuter des dernières innovations en matière de longévité.
D. Le "Healthy Selfie" : votre smartphone mesure votre âge biologique
La technologie accessible arrive
David Furman, expert en immunologie et en IA, développe un "Healthy Selfie" compatible avec les smartphones, conçu pour mesurer le vieillissement de vos organes simplement en regardant votre visage. Cette technologie pourrait devenir réalité dès 2025, démocratisant ainsi l'accès aux outils de mesure du vieillissement jusque-là réservés aux élites.
E. Les investissements records atteignent des sommets
Une industrie de plusieurs milliards
Chiffres clés 2025 :
Plus de 5,2 milliards de dollars injectés dans 130 startups de longévité (10x plus qu'il y a une décennie)
Altos Labs : 3 milliards de dollars (soutenu par Jeff Bezos)
Retro Biosciences : levée en cours de 1 milliard de dollars
Calico (Google-Alphabet) + AbbVie : 1,5 milliard de dollars
Les joueurs majeurs :
Jeff Bezos : Altos Labs (reprogrammation cellulaire) + Unity Biotechnology (élimination des cellules sénescentes)
Peter Thiel : Unity Biotechnology + recherches sur la parabiose (transfusions de sang jeune)
Sam Altman : Retro Biosciences + Nectome (conservation du cerveau pour "téléchargement dans le cloud")
Larry Page, Sergey Brin : Calico Labs (Google-Alphabet)
Mark Zuckerberg : Investissements non divulgués dans la longévité
F. Les nouveaux hubs de la longévité : Dubaï, Californie, Suisse
Un marché secret ultra-exclusif
Le marché de la longévité se développe en toute discrétion, transformant certaines villes en capitales mondiales de l'anti-âge :
Saint-Moritz, Suisse : Conférence annuelle d'élite avec "un certain nombre de milliardaires et triples millionnaires" selon les organisateurs
Dubaï : Cliniques médicalisées sur mesure avec protocoles ultra-personnalisés
Californie : Épicentre des biotechnologies de longévité, de San Francisco à Los Angeles
Singapour à Tel Aviv : Les médecins des cliniques de longévité les plus influentes au monde se réunissent régulièrement
G. Les tendances scientifiques prometteuses
Au-delà du battage médiatique
Malgré les extravagances, certaines approches gagnent en crédibilité :
Reprogrammation cellulaire : Altos Labs travaille sur la capacité à "rajeunir" les cellules Élimination des cellules sénescentes : Unity Biotechnology développe des médicaments ciblés Thérapies géniques : Bryan Johnson et d'autres prévoient d'y recourir prochainement IA pour la découverte de médicaments : Retro Biosciences utilise OpenAI pour accélérer la recherche
H. Les questions éthiques émergentes
Le revers de la médaille
Les experts s'inquiètent de plusieurs dérives potentielles :
Accès restreint : Ces thérapies resteront-elles réservées aux ultra-riches ?
Allongement des inégalités : Un fossé grandissant entre ceux qui peuvent se payer la longévité et les autres
Surpopulation : Que se passerait-il si l'espérance de vie augmentait drastiquement ?
Risques non mesurés : Les effets à long terme de ces interventions sont largement inconnus
Citations marquantes
"L'immortalité devient un objectif réaliste et 2025 est un tournant." — Titre d'article, La Libre, janvier 2025
"Je pense que 2025 sera une année de bascule. Il restera à savoir si cette intelligence artificielle qui dépassera l'intelligence humaine sera un atout ou une menace." — Cofondateur de Doctissimo
"Il y aura des effets secondaires à toute intervention pour prolonger la vie — et nous pensons que l'un des effets secondaires sera comportemental." — Scott Leiser, chercheur en longévité, Université du Michigan
Conclusion : Entre science et science-fiction
La frontière entre innovation légitime et extravagance milliardaire n'a jamais été aussi floue. Alors que certains engloutissent des millions dans des protocoles non prouvés, d'autres financent des recherches scientifiques sérieuses qui pourraient véritablement transformer la médecine préventive.
Ce qui est certain : 2025 marque effectivement un tournant. La question n'est plus de savoir SI nous pourrons ralentir le vieillissement, mais COMMENT, POUR QUI, et À QUEL PRIX.
Pour le Medical Longevity Journal, ces développements soulèvent une question cruciale : comment garantir que les avancées en longévité bénéficient à l'humanité entière, et pas seulement à une poignée de milliardaires obsédés par l'immortalité ?
Sources principales :
La Libre : "L'immortalité devient un objectif réaliste" (18 janvier 2025)
Tech Generation : "Jusqu'où iront les milliardaires" (25 janvier 2025)
Developpez.com : "Bryan Johnson abandonne un médicament" (15 janvier 2025)
Québec Science : "Ces milliardaires en quête d'immortalité" (septembre 2025)
The Body Optimist : "Longévité : ce nouveau marché secret" (18 octobre 2025)
Business Insider / Prospere : "Les investissements de longévité des ultra-riches" (11 octobre 2024)
Note éditoriale :
Ce condensé compile les développements les plus récents et spectaculaires dans la quête milliardaire de l'immortalité, tout en maintenant un regard critique sur les promesses non tenues et les questions éthiques soulevées.
JGB: Réalité scientifique ?
Le débat sur la possibilité d’atteindre 150 ans oppose les spécialistes du vieillissement Stephen Austad et Jay Olshansky, ce dernier estimant que l’espérance de vie plafonne depuis des décennies. La géroscience montre toutefois que seule la modification du vieillissement biologique permettra une extension significative de la longévité humaine. Plusieurs pistes émergent : activation des sirtuines via le NAD+, inhibition de l’interleukine-11, rapamycine, sénolytiques et effets pléiotropes des agonistes du GLP-1, aujourd’hui les plus prometteurs car déjà efficaces chez l’humain. Plus qu’ajouter des années, la priorité est d’allonger la période de vie en bonne santé. Les chercheurs misent sur une médecine de précision capable d’adapter les interventions anti-âge au profil biologique individuel. Malgré des visions divergentes, tous s’accordent sur une avancée rapide de la géroscience et sur la possibilité de ralentir le vieillissement au cours de notre vie.
Crow, J. M. Nature – Ageing Index, Vol. 647, 13 nov. 2025, pp. S2–S5.
Olshansky et al., Science (1990) ; Nature Aging (2024)
Kaeberlein, McVey & Guarente, Genes & Development (1999)
Widjaja et al., Nature (2024)
Moel et al., Aging (2025)
Xie, Choi & Al-Aly, Nature Medicine (2025)
***Lire le Condensé no 85 complet de décembre 2025
JGB: La longévité serait accessible presqu'à tous...
Le BDNF, découvert en 1982 par Yves-Alain Barde, est une neurotrophine essentielle au développement, à la survie et à la régénération des neurones, particulièrement dans l’hippocampe, siège de la mémoire. Des niveaux faibles de BDNF sont associés à plusieurs maladies neurodégénératives et psychiatriques, notamment Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques, AVC et dépression. Les recherches suggèrent qu’augmenter la production de BDNF améliore la mémoire, soutient la plasticité cérébrale et pourrait expliquer une partie des effets des antidépresseurs. Trois leviers naturels se distinguent : l’exercice physique — surtout l’entraînement en résistance modéré —, une alimentation riche en polyphénols et oméga-3, et la réduction du stress via méditation, yoga ou pleine conscience. Ensemble, ces interventions accessibles offrent une stratégie puissante de neuroprotection et de longévité cognitive.
Perlmutter, A. Psychology Today, 12 novembre 2025.
Revue scientifique citée sur l’entraînement en résistance et le BDNF (2022, non référencée dans l’article).
*** Lire le Condensé no 87 complet de Décembre 2025
JGB: Pourquoi la FDA change d'idée ?
La FDA prévoit de retirer les avertissements « boîte noire » des traitements hormonaux de la ménopause, une décision qualifiée d’historique après plus de vingt ans de prudence excessive. Les avertissements imposés en 2003 avaient entraîné une chute drastique de l’hormonothérapie, malgré des données ultérieures montrant que les risques initiaux de la WHI avaient été mal interprétés et ne reflétaient pas les traitements actuels, plus faibles en dose et souvent transdermiques. Les nouvelles analyses rappellent que l’âge, la formulation et le moment d’initiation influencent fortement le rapport bénéfices/risques, notamment pour les femmes de moins de 60 ans ou dans les 10 ans suivant la ménopause. Si certains craignent un excès d’optimisme, les experts s’accordent sur la nécessité d’une approche personnalisée plutôt qu’une interdiction implicite ou une promotion indiscriminée. La décision pourrait améliorer l’accès à un traitement efficace pour les symptômes invalidants, tout en réaffirmant que l’hormonothérapie n’est pas un « élixir de longévité » universel.
Sources
Peeples, L. Nature – News Explainer, 11 novembre 2025, correction du 12 novembre 2025.
WHI Writing Group. JAMA 288, 321–333 (2002).
Manson, J.E., Crandall, C.J., Rossouw, J.E. JAMA 331, 1748–1760 (2024).
***Lire le Condensé no 84 complet de Décembre 2025
JGB: Fake News ?
ÉDITORIAL : Pourquoi nous publions ce Condensé
Au Medical Longevity Review, nous nous engageons à distinguer la science rigoureuse du battage médiatique commercial. Lorsqu'une start-up chinoise affirme publiquement qu'une pilule pourrait permettre aux humains de vivre jusqu'à 150 ans "dans quelques années", notre responsabilité éditoriale est claire : examiner les preuves, contextualiser les affirmations et protéger nos lecteurs contre les faux espoirs et les investissements mal orientés.
Cet article de fact-checking illustre parfaitement pourquoi le scepticisme scientifique informé est essentiel dans le domaine de la longévité.
Condensé :
Une start-up de Shenzhen, Lonvi Biosciences, a publiquement affirmé qu'un composé dérivé de graines de raisin, la procyanidine C1 (PCC1), pourrait aider les gens à vivre jusqu'à 150 ans. Cette déclaration audacieuse s'appuie sur des données obtenues chez la souris et positionne le secteur chinois en pleine croissance comme un leader mondial de la recherche sur la longévité.
Les médias internationaux, notamment le New York Times, le Financial Express et le Jerusalem Post, ont largement relayé ces affirmations, attribuant des citations spectaculaires au directeur technique de Lonvi telles que "vivre jusqu'à 150 ans est définitivement réaliste" et soulignant l'intérêt au niveau des États pour la recherche sur le vieillissement en Chine.
Ce que la science montre réellement aujourd'hui
Le PCC1 est un composé réel avec des données animales évaluées par des pairs. Dans un article publié dans Nature Metabolism en 2021, l'administration intermittente de PCC1 a produit des résultats intéressants chez la souris :
Réduction des cellules sénescentes (cellules "zombies" qui s'accumulent avec l'âge)
Amélioration de la fonction physiologique tardive
Prolongation modeste de l'espérance de vie médiane (environ 9 à 10% dans une cohorte)
Action comme sénomorphe à faibles doses et sénolytique à doses élevées
Les recherches ultérieures sur les sénolytiques chez les animaux continuent de suggérer que cibler les cellules sénescentes peut améliorer l'espérance de vie en bonne santé (healthspan) et, dans certains cas, la durée de vie totale (lifespan). Cependant, les preuves humaines restent préliminaires et limitées.
Les essais cliniques humains publiés concernent principalement de petits essais ou des essais spécifiques à certaines maladies utilisant d'autres sénolytiques (par exemple, la combinaison dasatinib + quercétine ou la fisétine), et non le PCC1. Aucun de ces essais n'a démontré une prolongation significative de la durée de vie humaine.
Affirmation vs Fait : La projection des "150 ans"
❌ AFFIRMATION (Marketing): La pilule PCC1 de Lonvi pourrait permettre des durées de vie humaines de 150 ans "en quelques années", selon des interviews et des reportages largement cités dans les médias internationaux. Les médias secondaires ont amplifié ce titre sensationnel et l'ont lié à la campagne plus large de la Chine pour dominer la recherche sur la longévité.
✅ FAIT (Science): La projection "150 ans" est une déclaration d'entreprise non étayée, et non une conclusion évaluée par des pairs ou validée par des essais cliniques. Aucun essai clinique humain démontrant une prolongation de vie avec le PCC1 n'a été publié à ce jour. Les meilleures preuves disponibles restent des études chez la souris montrant une prolongation médiane modeste de la durée de vie (9-10%) et une amélioration de la fonction en fin de vie, et absolument pas une longévité extrême approchant 150 ans.
La justification biologique : crédible mais insuffisante
Le rationnel scientifique derrière le PCC1 repose sur une théorie du vieillissement solidement établie : les cellules sénescentes, parfois appelées cellules "zombies", s'accumulent avec l'âge et sécrètent des facteurs inflammatoires nocifs (phénotype sécrétoire associé à la sénescence, ou SASP). Ces cellules contribuent à l'inflammation chronique, à la dégradation tissulaire et aux maladies liées à l'âge.
Éliminer ces cellules (approche sénolytique) ou calmer leur activité inflammatoire (approche sénomorphe) représente une stratégie géroscientifique crédible, soutenue par des données animales robustes. Le PCC1 semble capable des deux actions selon la dose administrée.
Cependant, un mécanisme plausible ne garantit pas l'efficacité clinique chez l'humain, et encore moins des gains de durée de vie aussi spectaculaires que ceux affirmés par Lonvi Biosciences.
Le contexte national chinois
Il est important de noter que la Chine a effectivement donné la priorité à la biomédecine avancée et à la recherche sur le vieillissement dans le cadre de sa stratégie nationale de santé. Les reportages médiatiques détaillent une croissance significative des investissements publics et privés, ainsi qu'une vague de start-ups de biotechnologie axées sur la longévité.
Cette ambition nationale légitime ne valide cependant pas automatiquement les affirmations individuelles des entreprises, qui doivent être évaluées selon les standards scientifiques internationaux habituels : essais cliniques rigoureux, publications évaluées par des pairs, réplication indépendante des résultats.
ANALYSE CRITIQUE : Les drapeaux rouges
🚩 1. Affirmations extraordinaires sans preuves extraordinaires
Promettre 150 ans de vie "dans quelques années" sur la base d'une amélioration de 9-10% de la durée de vie chez la souris constitue un saut logique massif et scientifiquement injustifié.
🚩 2. Absence totale d'essais cliniques humains publiés
Malgré le battage médiatique, aucune donnée de sécurité ou d'efficacité chez l'humain n'est disponible dans la littérature scientifique pour le PCC1.
🚩 3. Confusion entre healthspan et lifespan
Améliorer la fonction en fin de vie (healthspan) chez la souris est précieux, mais très différent de doubler la durée de vie maximale humaine.
🚩 4. Extrapolation inter-espèces problématique
Ce qui fonctionne chez la souris (durée de vie ~2 ans) ne se traduit pas nécessairement chez l'humain (durée de vie ~80 ans). L'histoire de la recherche sur la longévité est jonchée d'interventions prometteuses chez les rongeurs qui ont échoué chez l'humain.
🚩 5. Marketing avant la science
Faire des déclarations publiques extraordinaires avant d'avoir des données cliniques humaines représente une inversion dangereuse de la méthode scientifique.
CONCLUSION : Bottom Line pour nos lecteurs
Ce que nous savons avec certitude :
Le PCC1 est scientifiquement intéressant avec des données fiables sur la souris concernant l'amélioration de la santé en fin de vie et des gains modestes de longévité
Les sénolytiques représentent une avenue de recherche légitime et prometteuse
La Chine investit massivement et sérieusement dans la recherche sur la longévité
Ce que nous ne savons PAS :
Si le PCC1 est sûr et efficace chez l'humain
Si le PCC1 prolonge la durée de vie humaine de quelque manière que ce soit
Si des durées de vie approchant 150 ans sont biologiquement possibles, quelle que soit l'intervention
Notre recommandation éditoriale : Considérez l'affirmation "150 ans dans quelques années" comme du marketing audacieux, et non comme de la médecine fondée sur des preuves, jusqu'à ce que des essais humains rigoureux démontrent la sécurité, l'efficacité et des bénéfices cliniquement significatifs.
CE QUI FONCTIONNE RÉELLEMENT (basé sur des preuves humaines)
Plutôt que d'investir dans des promesses non prouvées, les lecteurs du Medical Longevity Journal devraient se concentrer sur des interventions validées :
✅ Exercice régulier - Le levier le plus puissant pour la longévité (voir notre article sur Peter Attia) ✅ Restriction calorique modérée - Preuves solides chez l'animal, preuves préliminaires encourageantes chez l'humain ✅ Rapamycine - En essais cliniques contrôlés chez l'humain ✅ Metformine - Études en cours (TAME trial) ✅ Agonistes GLP-1 - Preuves croissantes de bénéfices sur les maladies liées à l'âge ✅ Optimisation du sommeil - Impact prouvé sur la longévité ✅ Relations sociales solides - Données robustes (voir notre article sur les SuperÂgés)
Auteur original
Madison Clark - Money Talks News
Sources et références
Publication scientifique originale :
Nature Metabolism (2021) - Étude sur le PCC1 chez la souris
DOI disponible via PubMed et OSTI
Couverture médiatique :
The New York Times
Financial Express
Jerusalem Post
Date de publication : Non spécifiée dans le document source
Revues scientifiques associées sur les sénolytiques :
Nature Reviews (diverses publications sur les thérapies sénolytiques)
Essais cliniques dasatinib+quercétine et fisétine
Message éditorial final du Medical Longevity Review
Nous publions cet article non pas pour dénigrer la recherche légitime sur les sénolytiques ou les efforts chinois en matière de longévité, mais pour protéger nos lecteurs contre les affirmations prématurées et potentiellement trompeuses.
La longévité est un domaine scientifique sérieux qui mérite un traitement sérieux. Les affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires, et ces preuves n'existent tout simplement pas encore pour le PCC1 chez l'humain.
Nous continuerons à suivre cette recherche avec intérêt, et nous serons les premiers à rapporter des données cliniques humaines positives si et quand elles émergent. Jusque-là, notre conseil reste : investissez dans ce qui est prouvé, pas dans ce qui est promis.
Note éditoriale :
Cet article illustre parfaitement pourquoi le Medical Longevity Review existe : pour naviguer dans un paysage complexe où science légitime et marketing audacieux se côtoient souvent de manière dangereusement floue. Nos lecteurs méritent mieux que des gros titres sensationnalistes - ils méritent la vérité.
👉MILLIARDAIRES
👉ARCHIVES
👉VOTRE OPINION
👉Notre mini Ferme